Un sujet revient régulièrement lors d’entretiens coachings avec mes clients: celui de l’estime de soi et de la question liée à ce thème, qui est : “comment développer son estime de soi”
Dans cet article, je vais vous parler de la manière dont je travaille sur l’estime de soi avec mes clients et je vous donnerai aussi un exemple personnel de comment renforcer son estime de soi dans le cadre d’une pratique sportive.
Saviez-vous que les pensées, paroles et affirmations que nous formulons à notre intention à tout moment dans la journée ont autant de valeur et d’impact que celles que peut formuler l’autre à notre égard?
L’une des pistes pour développer l’estime de soi passe par le fait d’être particulièrement attentif à la qualité de nos pensées. Je parle ici des choses positives, comme des choses négatives
La raison est toujours la même: le cerveau (on va parler ici du subconscient) ne filtre pas les informations selon leur degré de réalité ni leur provenance. Elles peuvent venir de nous comme des membres de notre famille ou de notre entourage.
Le subconscient les accepte TOUJOURS comme des vérités absolues et se contente de les intégrer, les distiller et les faire ressortir au gré de nos expériences.
Si ces informations arrivent avec assez d’intensité et/ou de récurrence, elles vont progressivement devenir des croyances, qui vont influer sur nos pensées, nos émotions, nos actions, et nos nos résultats, qui eux-mêmes vont venir entretenir la croyance d’origine. Vous me suivez?
C’est donc la plupart du temps un processus inconscient et par conséquent, il est difficile à contrôler.
Le subconscient: la partie immergée de l’iceberg.
J’ai une bonne et une mauvaise nouvelle pour vous!
La mauvaise: Si vous avez un discours interne qui vous fait vous dire que vous n’y arriverez pas, que vous n’êtes pas à la hauteur, que vous n’avez pas de valeur, ou que vous êtes mauvais dans un domaine, il est fort probable que vous finissiez par concrétiser et matérialiser cette pensée car votre cerveau l’accepte comme vraie.
La bonne: Si vous choisissez de pensez que vous êtes capable d’atteindre cet objectif, de relever ce défi ou de repousser ces limites, il y a de grandes chances que vous y parveniez. Toujours grâce au même principe.
Maintenant que vous savez cela, la véritable question qui se pose est de déterminer ce en quoi vous désirez croire, et ce que vous souhaitez que votre subconscient intègre comme vérité (sachant qu’il le fera dans tous les cas).
Alors, vous choisissez la vôtre ou celle des autres? Celle selon laquelle vous allez réussir ou celle selon laquelle vous allez échouer?
Je vais vous donner un exemple personnel qui vous inspirera peut être:
Il y a quelques jours, je me suis lancé un défi: celui d’aller voir la mer à Trouville à vélo en partant de Versailles: un petit périple de 190 Kilomètres.
Le simple fait d’arriver à destination était déjà une victoire en soi. Je voulais me prouver que j’en étais capable et faire taire la petite voix qui me disait le contraire.
Sauf qu’une fois arrivé sur place, je me suis senti tellement bien que j’ai décidé de croire en moi dans le fait que je pourrais rentrer à vélo plutôt qu’en train. Et ça tombait bien puisqu’il n’y en avait pas…
Sur la plage abandonné…
D’un coup, le défi de 190 kilomètres s’est transformé en une mission de 380 kilomètres . Le tout à boucler dans la journée bien sur!
Sachant que je n’avais jamais fait pareille expédition par le passé et que seulement 3 semaines en auparavant, la plus grande distance que j’avais parcourue était 110 kilomètres, je n’avais aucun antécédent qui me permettait de me croire raisonnablement capable de réaliser une telle mission. Et pourtant, j’ai décidé de croire en moi.
Et je suis reparti de Trouville à Vélo….
J’ai affronté pendant tout le trajet un vent de face qui me donnait l’impression que je n’avais plus de jus et à 120 kilomètres de l’arrivée, j’ai commencé à ressentir des douleurs aux genoux.
J’étais pris de doutes et ai bien failli rejoindre la gare la plus proche de mon itinéraire. J’ai eu de multiples occasions de le faire et surtout, j’avais tout pour justifier de m’arrêter.
Et puis là, j’ai commencé à m’encourager, à voix haute. Comme si j’encourageais réellement quelqu’un. Parfois même en hurlant, pour bien entendre le message. (si quelqu’un avait été là, il m’aurait pris pour un fou). Je me suis exprimé tout le bien que je pensais de ce que j’étais en train d’accomplir, ce que je ressentais en voyant mon implication, ma détermination et mon énergie.
Je me suis crié que ce que je faisais était unique et extraordinaire, que j’étais une machine, un athlète hors du commun (en tout cas j’ai décidé de le croire). Je projetais l’immense fierté que j’allais ressentir d’avoir accompli ce défi insensé et chaque parole était empreinte d’une grande émotion et de vibrations extrêmement positives.
J’y suis finalement arrivé!
Au bout de 370 kilomètres, je me trouve dans la dernière ligne droite en sprint. Comme si je n’avais que quelques dizaines de kilomètres dans les jambes. J’y suis arrivé. J’ai fait 370 kilomètres de vélo dans la même journée.
C’est là ou j’ai compris la puissance des messages que l’on peut s’envoyer, et de la nécessité d’être extrêmement vigilant quant au discours que l’on se tient, celui que les autres nous tiennent et également à celui que l’on tient aux autres. J’ai expérimenté ce que j’ai pu lire dans l’ouvrage “la puissance de notre subconscient“.
Je vous recommande de prêter attention à vos pensées, de cultiver uniquement celles qui vous dynamisent et à rejeter celles qui nuisent à votre estime de vous-même (notamment celles qui arrivent facilement des parents et des proches).
Je vous invite également à garder en tête que vous pouvez décider à tout moment ce que vous désirez penser de vous-même.
Cela ne nécessite pas plus d’efforts de penser que vous êtes bon que de penser que vous êtes nul.
Alors utilisez cette énergie pour penser que vous êtes le meilleur. Et peu importe si la réalité est ailleurs. L’important, c’est ce que vous décidez de croire.
Aussi, au travers de cet exemple, j’ai souhaité illustrer que l’un des meilleurs moyens de vous débarrasser de vos croyances limitantes concernant vous même et vos capacités est de les confronter à la réalité.
Prenez une croyance limitante, analysez-là et fixez-vous un défi qui pourrait la faire voler en éclat. Et rendez-vous compte de quoi vous êtes capable. Vous pouvez vous fixer n’importe quel défi, en prenant garde à votre sécurité, et travaillez à sa réalisation. Je vous assure que le résultat en vaut la peine.
Et pour vous accompagner dans cette démarche, quelques séances de coaching peuvent vous aider à éliminer certaines de vos pensées récurrentes afin d’avancer vers le bonheur et le bien être.